Jacques Prévert, Karl Lagerfeld et Claire Chazal

Depuis toujours, une passion pour l'image

Pour chacun de mes romans, je réunis une documentation et une iconographie en amont de l'écriture. Celle-ci me permet de créer une sorte de story-board virtuel, de visualiser mes personnages dans un décor donné, séquence par séquence.

Sans doute est-ce ce qui donne à mon écriture son côté cinématographique: des chapitres courts, séquencés, un souci du détail qui donne la profondeur de champ, l'éclairage d'un visage, la matière d'un vêtement, la tension d'une scène.

La part merveilleuse de l'inconnu

Ce story-board n'existe que dans mon imagination: je n'assemble pas d'images sur les murs de mon bureau, je ne relie pas des personnages avec des fils les uns aux autres (technique qui impressionne beaucoup en général, mais qui enferme dans une structure, un schéma peu créatif). Certaines connexions doivent pouvoir s'opérer librement, laisser au roman la possibilité de ne pas être ce à quoi on le destine au départ, ce que j'appelle la part merveilleuse de l'inconnu. 

Donc, tout est dans ma tête dans un joyeux foutoir.

Mais lorsque le livre est terminé, j'aime fabriquer mon propre film annonce, voir si cela fonctionne. J'utilise alors l'iconographie réunie durant l'écriture et la musique écoutée pour fabriquer un montage d'image et de son que je vous livre ici.

Cliquez sur l'image pour visionner le montage image.

Une liste à la Prévert

Je compile des centaines d'images, de vidéos et de documentations techniques sur tous les sujets que je vais aborder. Pour Cinq cartes brûlées, les documents amassés sont nombreux et divers: il me suffit de cliquer sur l'icône consacrée pour en mesurer l'ampleur.

Pêle-mêle:

- métier enquêteur de personnalité
- organigramme préfecture
- déesse Cybèle
- Tramadol et Fluoxétine
- quand une petite fille tombe amoureuse de son papa
- témoignage d'une croupière agressée
- rapport sur la santé mentale en Auvergne
- témoignage by-pass
- gastroplastie, Sleeve
- chirurgie de l'obésité
- centre thermal Auvergne
- métiers du thermalisme
- père accusé d'attouchements
- témoignage de femme obèse
- tirage des cartes
- père victime de pressions policières
- champs électromagnétiques - risques
- calendrier année 1986
- témoignage client vivastreet.com
- Au coeur de l'INSEP
- hip-hop, codes vestimentaires
- Séjour aventure, version Auvergne
- Manuela Montebrun - Wikipedia
- signification des as de pique
- menuet de Haendel
- justice, métiers et concours
- témoignage de personnes souffrant d'addiction au jeux
- délinquance à Saint-Flour, insécurité, cambriolages
- chambres d'hôtels à Saint-Flour
- luxation des vertèbres cervicales
- tirage des 32 cartes à faire soi-même
- fondatrices du collectif gras Politique
- tarifs de la maison d'accueil Sainte-Claire
- recrutement SCJE Service de Contrôle Judiciaire et d'Enquêtes
- calcul pour la courbe de poids idéale
- pourquoi certains oiseaux attaquent des vitres
- fiche de signalement
- pertes de mémoire
- Le top des hits des années 90
...

Côté iconographie, des images glanées sur le web ou dans mes photos personnelles.

Quelques images tirées de mon dossier donnent une idée de ce qui se bouscule dans mon cerveau lorsque j'écris. On y remarquera quelques têtes connues: Manuela Montebrun, l'athlète française dont le parcours et le corps si masculin m'ont inspiré la période INSEP de Laurence Graissac, Matt Damon (pour ce petit air de ressemblance avec Manuela), Claire Chazal qui est parfaite pour incarner Marie-Anne, l'épouse du docteur Bernard Bashert auquel j'ai tout de suite associé le talentueux comédien Bernard Gabay. Ecoutez sa voix, et vous entendrez également celle du père de Laurence, David Graissac...

Mais le plus inspirant reste la poésie. 

Ces livres qui m'entourent et m'accompagnent pour tous mes déplacements, et sans lesquels je serais si pauvre, ignorante des folles extases que la langue française procure à ceux qui la manient avec tant de force et d'éclat et la servent, humbles, avec un amour fiévreux. 

A noter que deux de ces ouvrages m'ont été offerts par Karl Lagerfeld, lui même grand amateur des mots cousus par la grâce... 

Comment et pourquoi? 

Certaines histoires sont trop belles pour être dites.