mardi 1 octobre 2019

Les cartes sont jetées

L'itinéraire d'une fillette hors norme au destin flamboyant et tragique dans une ville où l'eau brûle aussi certainement que les cartes sur un tapis de Black-Jack.

Hier, j'ai pitché mon roman aux représentants qui auront la charge de proposer l'ouvrages aux libraires dans toute la France. Un moment tout aussi émouvant qu'éprouvant pour moi, tant son enjeu est fort: il faut convaincre des personnes que l'on va assommer d'informations concernant des dizaines d'ouvrages proposés par différents éditeurs dans un temps record. Autant dire qu'il faut être convainquant et sûr de soi. Une vingtaine de représentants, et à mes côtés, l'équipe du Fleuve, dont quelques fidèles amies, comme Estelle Revelant, mon attachée de presse. Florian Lafani à ma gauche est cette figure rassurante et chaleureuse dans cette étape délicate de la vie d'un futur roman. Des sourires, des rires, et une intervention de la part de la représentante qui couvre le secteur du Cantal me font comprendre que j'ai su être convaincante et que ce roman sera entre de très bonnes mains, porté avec toute l'énergie et la sincérité que j'y ai mises.
Bon, j'aurais aimé être capable de leur résumer le livre en une phrase, celle qui figure en titre de cette page et qui ne m'est venue qu'aujourd'hui.
Plus que les dès, cette fois, les cartes sont jetées.
En rentrant chez moi, dans les embouteillages, je pense à tous ceux qui se sont penchés sur ce livre avant qu'il n'existe, et à tout ce que j'y ai mis de personnel.
En particulier mon rapport à mon frère, Jean-Philippe.
Et ma propre solitude de petite-fille, dans sa bulle, à l'écart des autres, préférant parfois dire des mensonges que d'avouer un chagrin, un sentiment d'abandon ou de honte (dans les années 70, avoir des parents séparés était loin d'être la norme).
Grosse ou trop maigre, la souffrance est la même sous les moqueries.

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