mardi 4 février 2020

Les cartes de ma vie


... On part en tournée?



Après un lancement rocambolesque à la librairie Le Divan le 16 janvier en pleine grève (auquel je suis arrivée avec 30 mn de retard pour découvrir avec joie que le public aussi!) , je me suis lancée dans une campagne digne d'un chef d'état (ou presque) afin d'accompagner le roman au plus près des lecteurs. Rencontres en librairies, salons, festivals, conférences... A pieds, en train, RER, métro, voiture, je file avec ma petite valise prêcher la bonne parole de Laurence Graissac.

D'abord, la Lorraine, mon lieu de naissance et de vie jusqu'à mes 27 ans. Là où j'ai toujours de fidèles amis et lecteurs, et où se trouve la librairie de mon enfance, le Hall du Livre.



Et puis Gagny, en Seine-Saint-Denis, ma ville d'adoption, où je suis arrivée voilà 13 ans après avoir quitté Paris et le 9ème arrondissement ; ma fille souffrait d'asthme chronique - il fallait partir en banlieue trouver un air moins pollué. J'y ai découvert de nouveaux amis et une ville, un département pour lesquels je m'active et m'engage autour des livres, de la jeunesse et de la culture.



Ensuite, je viens à la rencontre des libraires avec lesquels j'ai des atomes crochus et qui ont une approche passionnée et passionnante des livres, comme ici à La Galerne, avec Olivier Bouteiller.




C'est une période de joie, de partage, un peu euphorique parfois, mais aussi une période fragile où je tends le dos, avec la peur qu'un papier plus que mitigé tombe ou qu'un mauvais vent souffle sur les réseaux sociaux.
Mais non.
Laurence est une déesse et elle touche au coeur.
Les retours de lecture sont épatants, les articles dans la presse unanimes, la tendance s'affirme à un mois depuis sa sortie : Cinq cartes brûlées commence une belle carrière.
Et les lecteurs sont là dans les salons pour prendre le livre sur la pile et me le tendre avec le sourire, en quête d'une dédicace, comme ici aux Mines Noires.


Les photos du livre mis en scène par les internautes tombent comme de délicieux fruits sur Instagram et Facebook.




 

Et les amis (un grand merci à Magali Bertrand, Anne de Rancourt et Pascal Didier)  partagent, soulignent avec le talent de leur plume certains aspects du roman.

Les retours de libraires tombent. Ils sont bons. Encore meilleurs. Celui de Caroline, une de mes bonnes fées, me touche particulièrement, car je sais combien ce roman a été pour elle un défi et un bouleversement. Nous ne sommes pas reliées par hasard... Et celui de Karine, à la librairie RAVY, de Quimper. Sans oublier Jérôme Toledano (Librairie Les Cyclades), qui est un des premiers libraires à avoir manifester son coup de coeur pour ce livre.





Arrivent ensuite les premières sélections aux prix littéraires: Le prix Claude Chabrol, Escargot Noir, Landerneau.

Tout cela, c'est surtout grâce à vous.
A présent, à moi de venir jusqu'à vous.
Pousser encore la petite valise, continuer la tournée des salons, donner des interviews qui serviront au mieux le propos du livre, et faire de ce dixième roman celui qui rebattra les cartes de ma vie de romancière.






2 commentaires:

  1. Bonjour ! Je viens de finir ma lecture de ce livre bien noir, si bien mené, très bien écrit et qui met une bonne grosse boule au ventre pour un moment. Laurence/Cybèle n'est pas de celles qu'on oublie. Mon post sur mon blog le 2 Mars. Merci !

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  2. Hâte de vous lire :-) Merci infiniment.

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