dimanche 14 juillet 2019

Au bout de la patience, il y a le ciel


Six mois.
Six longs mois avant parution.
Commence le temps de l'attente, des interrogations, des doutes et de l'espoir. 
Dans ma tête, je coche des cases.
La couverture est-elle accrocheuse?  
Le résumé en dit-il assez?  
La date de sortie est-elle bonne?  

Le départ de Natalie Beunat du Fleuve - ma reine de coeur, appelée à d'autres fonctions - m'ébranle, mais je sais qu'elle ne part pas sans laisser derrière elle une maison  déjà convaincue et motivée par la parution de mon prochain roman.  
Difficile, cependant, de me concentrer sur autre chose  - l'écriture du troisième volet de ma trilogie américaine Bloody Coffee, par exemple, ou le projet d'adaptation de mon polar Dernier parking avant la plage pour la télévision.
A Olivier, libraire à St Dié, ami fidèle et toujours prêt à défendre mes ouvrages depuis près de 20 ans, j'adresse un mail dans lequel je résume ainsi le propos du roman :

L’héroïne de Cinq cartes brûlées (inspiré d’un fait réel) est une jeune fille en surpoids dont le corps va muter au fil des évènements, tantôt bardé de médailles olympiques, tantôt invisible derrière une table de black-jack, tantôt vouée à une forme de solitude insondable... 
Le décor est une station thermale dans le Cantal où jaillit une eau de source brûlante.

Ne pas trop en dire tout en pointant les thèmes forts du livre - le corps et l'esprit, entre mesure et démesure, splendeur et décadence / les addictions au jeu et au sexe - et la métaphore de l'eau et du feu, de ce qui coule en nous et nous brûle : la passion, l'amour, la rage de vivre. 

Laurence est de tous mes instants, plus impatiente que moi d'exister enfin ailleurs que dans mon imaginaire. Un deuxième coeur bat en moi, plus vite, petit tam-tam annonçant bientôt la venue au monde d'un être dont le destin est déjà écrit.









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