vendredi 15 novembre 2019

Jouer avec excès comporte des risques

Dernière ligne droite

Bientôt décembre. 
Le mois de cette année qui s'ajoute à ma vie, le mois des cadeaux casse-tête, le mois du réveillon où tu bouffes trop, et du nouvel an où tu bois trop.
Dans une semaine, je retrouve Estelle (mon attachée de presse qui me supporte depuis L'enfant aux cailloux) son rire éclatant, ses cheveux d'un noir puissant et son calme visage pour signer le service presse de Cinq cartes brûlées.
Un service presse, c'est des piles de livres neufs, encore sous plastique pour certains, qui attendent l'auteur dans une pièce où on aura disposé un paquet d'étiquettes portant les noms d'une bonne centaines de personnes et un stylo. 
L'impatience me ronge et agace les nerfs de mon éditeur ces deux derniers mois. Je suis plus que jamais à l'affut d'un post, d'un message passé sur les réseaux sociaux comme un drapeau agité au loin m'indiquant une lecture en cours par-ci par-là. Celles-ci sont rares, bien sûr, le livre est encore sous presse et les jeux d'épreuves non corrigées sont pour la plupart mis de côté par leurs destinataires; la France n'est pas un pays où l'on anticipe les choses. La politique de la dernière minute prédomine. Le temps passé sur les réseaux sociaux n'arrange rien à l'affaire. Il est donc compliqué pour un éditeur de convaincre un libraire ou un journaliste de se plonger illico dans un livre qui va paraître dans deux mois. Les premiers retours sont d'autant plus précieux.  

Melania Avanzato

J'ai eu le plaisir infini de retrouver la photographe Melania Avanzato pour un shooting photo mercredi dernier - mon portrait officiel au Fleuve, c'est elle. Il y a 10 ans, après avoir fait sa connaissance au festival Quais du Polar où elle avait proposé de me photographier comme on offre une fleur, je proposais à mon éditeur de lui confier cette difficile besogne (je déteste poser). Cela avait débouché sur un reportage photo génial pour L'enfant aux cailloux.

la photo officielle prise en 2011

La nouvelle photo prise cette semaine

Melania est magnétique. Son regard généreux, pétillant. Ses gestes doux, précis. Elle communique sa propre lumière. La revoir, me retrouver sous son objectif, c'est assumer de prendre d'un coup 10 ans de plus, avec le poids de cinq livres publiés depuis. Difficile de ne pas être tendue. Mais Melania sait y faire. Elle me pousse sous un porche, m'assied sur les marches d'une église... A cet instant, les nuages au-dessus de Paris s'ouvrent et laissent pénétrer dans la ville à une incroyable clarté. Magique.
Melania et moi nous quittons (toujours trop vite), métro Poissonnière.


Lancement dans 2 mois

Un lancement officiel le 16 janvier prochain en début de soirée se confirme dans une librairie à Paris, Le divan. L'équipe m'accueille pour la première fois à cette occasion, ce qui me remplit de joie. Le divan, c'est un lieux chaleureux et une ambiance sublime pour y inviter des amis, rencontrer les lecteurs, et convier une poignée de journalistes.


Je présenterai le livre, bien sûr, mais surtout, je lirai trois extraits. J'ai aussi convaincu mon mari de quitter son habit d'antiquaire (il tient une boutique de jouets anciens aux puces de Saint-Ouen) pour jouer les croupiers d'un soir : il proposera une initiation au black-jack pour ceux et celles qui voudraient connaître les règles de ce jeu où l'intuition et la stratégie s'additionnent pour faire monter l'adrénaline. Il ne sera pas question d'argent, mais de jetons. 
Ce soir-là, jouer ne comportera aucun risque.



Alors commencera le travail d'accompagnement du livre. Un livre qui va littéralement me coller à la peau pour une longue période. Une tournée de dédicaces, rencontres et salons d'un an.  
Lancer des marteaux dans le ciel, lancer des cartes sur un tapis de jeu, lancer une trousse de toilette dans la valise.
Sauter dans le vide avec Laurence.




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